Les quatrièmes 1 s’inventent des mondes... Une seconde nouvelle à lire "La fin d’une ère" !

par O. Desjours

Prologue

Voila déjà deux ans que la guerre de la deuxième ère s’est achevée sur la victoire des forces du mal dirigées par le Maléfique Astaroth. Le monde est maintenant plongé dans un chaos éternel. Les prison des Terres Chaotique regorgent de survivants capturés, dont le roi Erasmus, dirigeant les armées du bien. Les régions du monde d’Arraz sont plongées dans les ténèbres, frappées par la famine, la pauvreté et la peur.
Tom est un jeune homme de dix-huit ans, saint d’esprit, vivant à proximité de la ferme, antérieurement incendiée par l’armée d’Astaroth. Le père de Tom est général des armées du roi Tamriel, et a été jeté en prison. Sa mère, élevant seul son fils, s’est fait massacrer par des gobelins, venus chercher une taxe, ils la tuèrent devant les yeux de Tom, caché. Puis ils incendièrent la ferme, son fils s’échappa par la fenêtre et courut en direction de la forêt.
Depuis ce jour Tom aimait aller dans la forêt, c’était un lieu calme et reposant où il aimait se détendre, chasser le gibier et boire et se laver dans la rivière qui passait par là. Tom connaissait la forêt mieux que quiconque.
Tom chassait pour survivre. Un matin alors qu’il avait piégé un lapin, il entendit un bruit suspect, quelqu’un ou quelque chose approchait. Tom n’y prêta pas attention. Il alla dépecer le lapin quand il entendit une voix « Allez, les gars on le dépouille ! ». Et c’est alors que quatre bandits s’élancèrent dans sa direction. Tom fut très encerclé par quatre hommes encapuchonnés, armés de dagues. Ils le dépouillèrent de ses biens, puis le premier qui semblait être le chef donna l’ordre de s’en aller et il partit. Les hommes qui finissaient de dépouiller Tom, quand tout à coup un de ses bandits disparut mystérieusement dans le sol, seule la tête en sortait, les deux autres bandits prirent peur, ils n’eurent même pas le temps de fuir qu’ils furent à leur tour enterrés par un mystérieux phénomène, seules leurs têtes dépassaient. Tom, complètement hébété vit un vieillard venir dans sa direction. Le vieillard était un homme grand, plutôt maigre, son visage barbu lui donnait la soixantaine. Il portait à la main droite un grand bâton surmonté d’une fine lame

Tulear

Il portait à la main droite un grand bâton surmonté d’une fine lame. Il portait une longue robe, noircie et usée, il avait des bottes en très bon état, qui semblait neuves.
Il avait, accrochés à une ceinture de cuir, des besaces et un fourreau qui contenait une dague.
Le vieillard marchait vers Tom d’un pas assuré, Tom se relevait mais il restait immobile il était encore sous le choc. Dans la terre, les trois hommes gémissaient, mais ils regardaient le vieillard d’un œil suppliant. Le vieillard arrivait au niveau de Tom et ne lui adressa pas la parole, il se dirigea vers les trois têtes, et s’adressa à eux :
 Hep, vous trois, on ne vous a jamais dit de ne pas maltraiter les gens ?
 On voulait juste de la nourriture monsieur rien de plus, dit l’un des bandits
 Et pourquoi vous vous attaquez à lui, il n’a pas à manger à part un lapin, il n’y a rien à manger dans ces bêtes-là ?
 Pardon, monsieur, veuillez nous excuser, mais laissez-nous partir, s’il vous plait !
 Une dernière chose, votre chef, qui est-il ?
 Nous ne le connaissons pas plus que vous monsieur ou du moins tout ce que l’on sait à son sujet est faux.
 Bien alors partez et refaites votre vie autrement qu’en pillant et saccageant.
 Oui monsieur !
Le mage murmura une phrase à peine inaudible, à ce moment-là, tous les hommes sortirent de la terre, sans même un remerciement, ils fuirent chacun de leurs côtés. Le vieillard marcha vers Tom et lui dit :
 Tu vas bien petit ?
 Mieux que ces trois hommes en tout cas, merci, répondit Tom.
 Tant mieux alors, ria le vieillard.
 Je peux savoir qui vous-êtes ? demanda Tom.
 Je me présente, je suis Tulear, et je suis un mage, j’appartenais autrefois à la garde du roi Erasmus, expliqua Tulear.
 Vous apparteniez à la garde rapprochée du roi ? se renseigna Tom, vous devez connaître mon père alors.
 Ton père ? Attends voir, tu n’es pas un un elfe du Comté de Tordin, donc par déduction, étant donné que nous étions trois à faire partie de cette garde, ton père était le général Mark ?
 Oui, c’est cela ! s’écria Tom, est-il en vie ?
 Oui, affirma Tulear d’un ton grave, mais il sera exécuté en même temps que sa majesté, c’est à dire dans un mois jour pour jour.
Tom, content d’avoir une piste, resta enthousiaste, il avait enfin, la certitude que son père était en vie, bien qu’il se fasse exécuter dans un mois. Il fut tiré de ses pensées par Tulear qui lui dit :
 Dis donc gamin, tu es drôlement courageux, tu n’a pas résisté à ces hommes, tu savais que ça serait vain,mais, vivre seul, à proximité du lieu où est décédée ta mère, c’est quelque chose que je n’aurais pu faire.
 Je vis dans la grange, parce que j’attendais le retour de mon père, mais maintenant que je sais où il est, je pars à sa rescousse, dit Tom le ton plein d’assurance.
 T’ai-je dit où il allait se faire exécuter ? demanda Tulear.
 Non, déclara Tom.
 Sais-tu te battre ?
 Non plus.
 Alors comment comptes-tu faire pour te débarrasser d’une armée complète ? se renseigna Tulear.
 Je ne sais pas, déclara honteusement Tom.
 Bien alors, viens avec moi, je répondrai à tes questions en chemin.
Tom suivit Tulear et ils marchèrent côte à côte pendant des heures.

Le Bourg Millénaire

Arrivés au Bourg Millénaire, très grande ville, nommée ainsi pour son ancienneté, les deux hommes firent une halte dans une auberge, Tulear avança le ton plein d’assurance pendant que les clients le regardaient, il serait bien fort son bâton, comme si on allait l’attaquer, et qu’il devait se défendre. Arrivé au comptoir, il demanda au gérant de lui passer une chambre pour la nuit, le gérant, sans rien demander, lui donna la clé. Mais quand Tulear se retourna, deux hommes, battis comme des armoires à glace, s’adressèrent à lui :
 Hé, le vieux, t’as beaucoup de culot de venir ici, avec tes poches remplies d’argent, alors que la misère nous frappe tous,dit le premier des deux.
 Si tu arrêtais de gaspiller ton argent pour picoler, tu en aurais peut-être plus pour payer les taxes, répliqua Tulear.
 On peut peut-être pas payer les taxes parce qu’on picole, mais toi, comme tu as de l’argent, tu vas nous aider à les payer, hein ? dit le deuxième homme en souriant.

Alors, les deux hommes commencèrent à envoyer des coups de poings, mais Tulear, les esquiva, et riposta, on entendit un « clic » et la seconde d’après, une lame jaillit du bâton, Tulear bougeait son bâton en dessinant des cercles, l’un des hommes envoya un coup de pied, Tulear se baissa et donna un coup sec et vif, l’homme tombait par terre. Le deuxième homme regardait le mage, étonné, il sortit une dague de sa poche, mais Tulear lança un sort, et l’homme se retrouva cloué au sol, avec un mal de ventre fou. Tulear s’adressa à l’homme blessé à la jambe :
 Je t’ai planté ma lame dans la jambe, tu t’en remettras, quant à ton ami, j’ai usé d’un sortilège, il restera cloué au lit,à se dandiner avec un mal de ventre fou.
 Qui êtes-vous ? demanda l’homme.
 Je vais juste répondre pas deux mots, un mage.
 Oh mon dieu !

Tulear fit signe à Tom de venir, et ils montèrent dans la chambre, se reposer. Alors Tom en profita pour questionner celui qui serait dès à présent son maître :
 Vous avez dit être un mage, qu’est ce que c’est exactement ? 
 Un mage ? Disons qu’il s’agit d’une personne, qui use de sortilèges magiques, pour parvenir à ses fins, répondit Tulear.
 Comme avec les trois bandits, ou avec l’homme et son mal de ventre ?
 Exactement, tu dois savoir qu’il existe plusieurs sortes de mages, quatre, exactement, il y a les mages élémentaires , qui usent de pouvoirs en rapport avec les éléments, on y inclut des éléments qui n’en sont pas vraiment, comme la magie des ténèbres, la magie de la lumière. Il y a les mages que l’ont dit peureux, ce sont ceux qui utilisent des pouvoirs qui leurs permettent d’espionner l’ennemi, ou, la plupart, de fuir cet ennemi, on trouve dans ces pouvoirs, l’invisibilité, la téléportation, ou ce genre de choses. Il y a les mages dompteurs, il utilise des enchantements pour pouvoir mettre les animaux de leur côtés. Et il y a la dernière catégorie, la plus puissante, les mages qui usent de tous ses pouvoirs à la fois, j’en fait partie. C’est grâce à cela que j’ai rejoint la garde rapprochée du roi, dans ce monde, il n’existe que trois surpuissants, c’est le nom que l’on nous donne, il y a moi, un mage, mi-homme, mi-démon, et un autre, personne ne sait vraiment qui il est, on sait juste qu’il est emprisonné dans une prison au plus profond du Monde.
 Comment, fait-il pour ne pas s’échapper avec ses pouvoirs ? questionna Tom.
 Il a été emprisonné par des Gnomes, les gnomes sont de très bons ingénieurs, ils ont construit une prison pour ce mage et seulement lui, car il a déclenché une vague d’incidents que l’on croirait naturels, notamment un séisme meurtrier. Cette prison draine ses pouvoirs magiques, il ne peut s’en servir dedans, et comme il ne sort jamais. Allez dors gamin, demain une dure journée nous attend.

Les deux hommes s’endormirent, aucun ne se manifesta jusqu’au petit matin.

Tordin, la ville enchantée

Le matin, quand Tom se réveilla, Tular était réveillé, et prêt à partir, Tom se préparait en vitesse, et ils prirent la route. Le chemin qu’ils empruntaient était impraticable par ces temps de pluie, Tom tombait plusieurs fois, Tulear l’attendait et ils repartaient. Quand ils firent une halte, Tulear donna un gros bout de pain à Tom, et pendant leur pause, Tom demanda :
 Où va-t-on ?
 On va à Tordin, le roi, ton père, et Loki, seront exécutés la-bas, répondit Tulear. Et je t’entrainerai au combat à l’épée, le temps que l’on trouve des compagnons.
 Qui est Loki ?
 Loki ? C’est une elfe du comté de Tordin, elle excellait dans le maniement de l’arc et ne ratait jamais sa cible.

Les deux hommes reprirent la route de Tordin, et ne tardèrent pas à apercevoir la grande ville, ses parois blanches, la ville brillait de loin, Tom était émerveillé, tout dans cette région, brillait, les arbres, les ruisseaux, même les habitants, les elfes du Comté, il ont un teint de peau éclatant. Tom et Tulear progressaient vers la grande porte, elle était protégée par des elfes, Tulear se présenta, et ils s’inclinèrent tous. En effet, Tulear étant un surpuissant, les gens le respectaient, car il était un allié. Tulear dit alors à Tom de prendre de l’argent et de se choisir une épée, belle, grande et puissante, et une armure résistante chez le forgeron. Tom obéit et partit.

Arrivé chez le forgeron, il s’acheta une claymore parfaite, à peine posait-t-on le doigt dessus qu’une goutte de sang perlait sur la peau. Quand à son armure, rien ne pouvait la briser, il était au moins protégé par les coups de massue ou de bâton, aussitôt cette pensée lui arrivait dans la tête et il rigola seul. Il alla donc dans la forêt et apprit les rudiments, au début, il trouvait son équipement trop lourd, il commençait alors, à donner des coups d’épée, mais il tombait à plusieurs reprises, il décida alors de troquer sa grande claymore contre une épée tranchante et fine, maniable, et un bouclier, résistant aussi.

Tom retournait dans la forêt et s’entraina seul, jusqu’à ce que Tulear revint, il lui dit :
 Gamin, je vois que tu as fait un très bon choix. L’épée et le bouclier sont deux équipements qui se marient ensemble, quand à ton armure, tes bottes, tes gantelets et ton casque, il ont l’air bien résistants aussi. Bien commençons l’entrainement, bats toi, contre moi.
 Contre vous ?
 Oui c’est cela, contre moi.

Tom, s’élanca vers Tulear, et lui balançait des coups vifs et puissants, Tulear les esquivait un par un, ripostant de coups de bâtons, que Tom eut beaucoup de mal à esquiver, il reçut un coup à l’épaule,un coup à la jambe, et trois à la tête, il tombait, se relevait, et repartait à l’assaut. Au bout d’un moment, malgré les coups qu’il recevait, Tom sauta, et infligea un coup de bouclier à Tulear qui tomba par terre, Tom s’apprêtait à simuler le coup final, quand Tulear fit glisser son bâton dans les jambes du garçon, qui tomba, un peu sonné, Tom restait au sol, et Tulear, lui sourit. « Debout Gamin, on continuera tous les jours jusqu’à ce qu’on doive passer à l’action. »

Ils allèrent en ville et dormirent dans une auberge. Tom fut réveillé en sursaut par un cri. En effet, quelqu’un avait crié, Tom constatait que Tulear était levé, son bâton tenu à deux mains, la lame sortie, dirigée vers un homme au sol, sans défense. Tulear s’adressa à lui tandis que Tom se levait « Qui es-tu, tu nous suis depuis très longtemps, à vrai dire depuis qu’on a quitté la forêt alors parle ! ». Tulear n’avait pas l’air de rigoler.

Ydrill le voleur

L’homme, complètement halluciné par cette situation, répondit :
 Je suis Ydrill et je suis un membre de la confrérie des voleurs, en effet, je vous suis depuis la forêt, j’étais le chef des trois bandits, mais ils servaient juste à faire diversion, expliqua Ydrill.
 Pourquoi faire une diversion ? demanda Tulear.
 Je ne suis là que pour vous rejoindre, je déteste ces sales monstres et puis j’ai été banni de la confrérie.
 Pourquoi, qu’as tu fait ?
 Je leur ai dit que j’allais combattre les Forces d’Astaroth avec vous.
 Qui a dit que nous allions combattre les forces d’Astaroth ?
 Sauf votre respect, si vous délivrez le roi, le général, et Loki, vous allez vous attirer des gros ennuis.
 On sait ne t’inquiète pas pour nous. Tu as l’air d’être décidé à nous rejoindre, alors je t’y autorise, mais tu sais qui je suis ? Donc si tu nous trahis, tu finis tes jours cloué à un arbre à manger des écorces. Compris ? menaça Tulear.
 Oui, riposta Ydrill.
 Trouve-nous dans la forêt, demain matin à l’aube.
 D’accord.

Le voleur s’en alla. Le lendemain Tom et Tulear se retrouvèrent dans la forêt, ils continuèrent leur entrainement, en attendant Ydrill. Quand ils aperçurent le voleur, il cessèrent de se battre, Tulear s’adressa alors à lui :
 Quelle est ta spécialité, je sais que les voleurs ont plusieurs spécialités, je veux savoir la tienne.
 Je suis spécialisé dans le crochetage de serrure, avec n’importe quoi je peux ouvrir une serrure.
 Bien, alors, on va voir les archers, dit Tulear.
 Les archers, mais, pourquoi ? demanda Tom.
 On va observer, répondit Tulear.
 D’accord en avant, lança Ydrill.

Les trois hommes, marchèrent alors vers les archers, mais il n’eurent pas besoin de marcher longtemps.

Nina l’archère

Arrivés à un croisement, les trois personnages entendirent des cris, en effet, deux gobelins empoignaient une femme, l’emmenant au direction du bûcher de la grande place. Le bûcher est le supplice infligé aux femmes reconnues coupables de sorcellerie, on les brûlait vivantes, on les écouait souffrir, coupables ou non, on voyait leurs corps bouger derrière les flammes, un supplice horrible. Depuis la fin de la guerre, les Forces du mal ont fait accroitre ce supplice, il n’est plus réservé exclusivement aux sorcières maintenant tout le monde peut y passer.

Ces gobelins sortaient cette femme, à peine plus âgée que Tom, elle criait et pleurait. Ces monstres allaient condamner une femme au bûcher sans la juger, Tom, pris de rage, fonçait dans leur direction, épée et bouclier à la main, mais les gobelins n’étaient pas seuls, il y en avait encore cinq qui attendaient à l’autre bout de la rue, ils se ruèrent dans sa direction, les gobelins sont réputés pour être très rapides. Ils le rattrapèrent en moins de temps qu’il n’en eut fallu pour un homme normal. Tom, les ayant repérés, fit volte-face, se mit en posture défensive, mais l’un des gobelins qui tenait la femme le renversa. Tulear et Ydrill coururent pour aller à l’aide du jeune homme, mais ils n’arrivèrent même pas à dix mètres, que quelqu’un surgit d’un toit, et décocha cinq flèches, si rapidement, qu’aucun des cinq gobelins touchés n’a pu comprendre ce qui s’est réellement passé, les flèches ont été tirées si rapidement et si bien, que toutes les flèches se sont retrouvées plantées dans les têtes des malheureux. Les deux derniers gobelins sortirent alors leurs armes, mais se couchaient aussitôt, raide morts.
Tulear était debout, les mains au-dessus de la tête il avait lançé un sort et tué les deux derniers gobelins. Ydrill avait aidé Tom à se relever, et ils étaient partis voir la jeune femme, qui les remercia mille fois. Quant à Tulear, il marchait vers l’inconnue, agenouillée non loin de là, elle ouvrit le dialogue :
 Je vous salue, Ô surpuissant !
 Pourquoi s’incliner devant moi, je ne suis pas le roi, dit Tulear.
 Vous êtes le sauveur de cette ville.
 Que sais-tu sur moi jeune fille, la questionna Tulear.
 Vous avez libéré la ville de Tordin de l’emprise des Forces du Mal durant la deuxième guerre.
 Très bien, mais à ce que je vois, ça n’aura servi à rien, ils sont revenus.
 Oui, reconnut la jeune fille.
 Bien, maintenant, dis- moi qui tu es.
 Je suis Nina, ancienne disciple de la grande Loki, répondit Nina.
 Ah ? s’étonna Tulear alors, je comprends mieux comment tu peux tirer ainsi. Pourquoi ne te joins-tu pas à nous ? lui proposa Tulear.
 Ce serait un immense honneur, quel est votre but ?
 Nous allons empêcher l’exécution de Loki, du roi Erasmus, et du général Mark, dont le fils est là-bas.
 Bien, j’ai bien fait de vous rejoindre alors, merci infiniment, dit-elle, je vais préparer mes affaires et je vous rejoins.
 D’accord, on se retrouve à l’angle est de la ville, dans la forêt.

Et ils partirent, les trois hommes vers la forêt et Nina, chez elle, pour récupérer l’arc ayant autrefois appartenu à sa maitresse.

Elaboration

Cela fait bientôt un mois que les quatre compagnons élaborent un plan pour le jour où les troupes ennemies débarqueront en ville, sur ce coup-là, ils seront seuls, tout le monde est effrayé par ces monstres, même les soldats.
 Pourquoi ne pas utiliser la discrétion ? proposa Ydrill.
 Impossible, une fois en ville, il seront sur le bûcher répondit Tulear, par contre, je pourrais faire une diversion, avec un éclair par exemple, et les détacher pendant que tout le monde est tourné.
 Non, c’est impossible nous manquerions de temps, dit Nina, on pourrait les attaquer d’une position secrète, ils ne nous élimineraient pas.
 Non, vous ne serez que deux à attaquer c’est impossible, sauf si Tulear utilise un sort dévastateur, mais, cela nous mettrait nous aussi en danger, répliqua Tom, par contre, pour la diversion on peut utiliser un sort de brouillard intense, si ça existe ?
 Mais, oui ! Très bonne idée petit, dit Tulear.
 Bien alors, ils arrivent demain, Tulear lance un sort de brouillard, on libère le roi, Loki et le général Mark et on part ? Ça me paraît trop facile ce plan, intervint Ydrill.
 Tu as peut-être raison, mais on se débrouillera avec ça, on n’a pas trouvé meilleur pour l’instant donc on continue sur cette piste, ordonna Tulear.
 Bon d’accord, mais moi je dis, ça pue cette histoire.
 Allez, repos, demain il faut être en forme.

Le Grand Jour

Tom, Tulear, Ydrill et Nina étaient postés devant la place du bûcher depuis l’aube, quand ils entendirent un vacarme monstrueux, ils approchaient, les troupes des Forces du Mal, les Forces du Dictateur, et lui aussi, il approchait. Quand ils furent à l’entrée de la ville, on entendit des gens crier plusieurs criaient de douleurs, mais une personne hurlait de rage. La seconde après ce cri, nos héros virent une armée de cinquante unités avancer, passer devant eux, et brutaliser les gens pour avoir la place. Astaroth tenait quelque chose dans sa main, c’était un elfe du Comté sûrement le rebelle, il n’en ferait qu’une bouchée. Alors, après voir menacé la foule, il montra de quoi il était capable, il tenait la tête du rebelle dans la main, et d’une seule pression, il la broya, dans un cri court le rebelle mourut.

La foule criait de peur et fuyait, il ne restait plus que les armées d’Astaroth, Astaroth fit signe à l’un de ses gobelins, qui donna un ordre à un squelette, qui ouvrit une calèche, et deux squelettes sortirent, avec les trois prisonniers.

A ce moment-là, Tom vit son père, il posa sa main sur le manche de son épée et prit son bouclier. Nina, qui avait vu Loki, recompta les flèches dans son carquois, et prit son arc, la chose la plus précieuse à ses yeux, car il s’agit de l’arc de sa maitresse. Tulear vit le Roi Erasmus et sortit la lame de son bâton grâce à un mécanisme. Ydrill, vit que ses compagnon étaient prêts, il prit alors ses deux dagues. A présent, toute la troupe était prête à intervenir.

Astaroth était un monstre, une personne assoiffée par le sang et la guerre, il avait une peau de reptile, une armure qui avait l’air très résistante, et il était armé de deux hallebardes, mais le pire c’était sa force, bien que pas très musclé, il avait écrasé la tête du rebelle d’une simple pression. Et dire que le roi, le père de Tom, Loki, et Tulear, ont dû le combattre ! Tom, lui, avait envie de délivrer son père et ses compagnons, mais il avait peur, il n’avait encore jamais tué quelqu’un, mais ça ne tarderait peut-être pas.

Les squelettes accrochèrent les prisonniers sur le bûcher, le gobelins, ayant allumé la torche s’apprêtèrent à mettre le feu. A ce moment-là, Tulear lança un sort, alors, un brouillard épais enveloppa la place, les quatre héros s’élancèrent vers la place, et, en toute discrétion, ils allèrent vers le bûcher, et détachèrent les prisonniers. Astaroth, complètement hébété, utilisa un sort de téléportation et disparut. Les quatre héros, ayant délivré les prisonniers, furent surpris de voir que le brouillard se dissipait. Ils commencèrent à courir de toutes leurs forces, mais les gobelins les aperçurent. A ce moment-là, les quatre héros surent qu’ils devraient se battre contre tous ces ennemis.

Le Monstre

Les quatre combattants faisaient volte-face, ils étaient en infériorité numérique, mais ils savaient, ils savaient que la bataille était gagnée d’avance. Alors, Nina, envoya une salve de flèches, tuant dix gobelins, et en blessant un gravement. Tulear, lança un sort balayant plus des trois-quarts des gobelins, quant à Tom, il se battait rageusement et tuait tout sur son passage. Mais là n’était pas le plus difficile, Astaroth avait amené une créature hideuse et géante, un Troll des Cavernes, ces créatures étaient sans pitié, elle n’avaient pas d’yeux, mais repéraient leurs cibles grâce à un odorat surdéveloppé. Ils étaient difficiles à battre, car, ils avaient l’esprit de compétition, et n’abandonnaient qu’une fois morts.

Un Troll des Cavernes arriva aux portes de la ville, et repéra ses ennemis, il courut dans leur direction, ravageant tout sur son passage. Les héros coururent, mais ils furent vite rattrapés par le monstre qui courait à grands pas. Alors, à ce moment-là, ils savaient qu’ils allaient devoir mener une lutte effrénée contre la bête. Tulear, pour sauver ses compagnons, lança un sort, à ce moment-là, lui et le Troll disparurent. Tom et ses compagnons paniquaient, mais ils devaient aller se cacher, alors ils coururent, le plus loin possible, sans jamais s’arrêter, ni se retourner. Arrivés à la frontière de la région du Comté de Tordin, le roi tomba, toussant et crachant du sang, le groupe fit alors une pause, Tom demanda :
 Où est Tulear ?
 Je n’en sais rien, répondit Nina.
 Il s’est téléporté dans un autre endroit, pour mener la lutte contre ce Troll, expliqua le roi Erasmus, pris en charge par Loki.
 Nous vous remercions infiniment, remercia Loki.

Les retrouvailles furent tristes, non sans sourire, mais, ne sachant pas ce qui se passait avec Tulear, ils ne pouvaient pas se réjouir.

 Il faut que l’on se cache, et que l’on trouve du secours pour sa Majesté, dit Mark.
 Oui, mais où aller ? répliqua Loki, toutes les villes de toutes les régions sont contrôlées par des ennemis, s’il n’y a ne serait-ce qu’un seul gobelin, ils seront avertis.
 Il y a une ville, qui n’est pas sous le contrôle de ces forces du Mal, dit Erasmus, une ville sous terre, Carnesîr, elle a été appelée comme ceci, car elle signifie « souterrain » en langage elfique. C’est une ville de rebelles avec qui j’ai dû négocier à plusieurs reprises pour la Grande bataille. L’entrée est à quelques lieues d’ici.
 Direction Carnesîr, alors, dit Tom.

Et ils partirent dans la direction indiquée par le roi.

Carnesîr et le Traité du Chaos

Arrivés devant une bouche d’égouts, les compagnons l’ouvrirent et descendirent. Ils marchèrent longtemps dans les égouts, quand il aperçurent une grande porte. Le roi dit alors :
 On y est, dépêchons-nous, j’ai mal et il faut que tout cela cesse.
 Je suis d’accord avec vous, répondit Tom.
 Vous vous rendez compte qu’une victoire entrainerait le passage à la quatrième ère. La troisième ère n’aura duré qu’un an, expliqua Loki.
 Tant pis Maître, ça ne peut plus durer, répliqua Nina.
 Je le sais bien ma petite, mais la particularité de cette guerre, c’est qu’elle ne sera plus menée par nous, mais par vous ! répondit Loki.

Arrivés devant cette grande porte, Mark s’approcha et un gnome s’adressa à lui en lui demandant :
 Qui êtes-vous, que voulez-vous ?
 Nous sommes un troupe de sept membres particuliers, je me présente, général Mark, derrière moi se trouve Loki, elle s’occupe de Sa Majesté le roi, et derrière nous, voici les trois personnes qui nous ont aidés, mais il en manque une.
 Vous êtes la garde rapprochée du roi ? se renseigna le gnome.
 Exact, mais il manque le mage, mais il nous retrouvera j’en suis sûr. Le Haut-roi a besoin d’aide, laissez-nous entrez, et soignez-le, je vous en prie, supplia Mark.
 Je suis désolé, mais les ordres sont les ordres, le roi m’a ordonné de ne faire entrer personne dans la ville, sans qu’il ait donné son autorisation, il faut qu’il vienne approuver, expliqua le gnome.
 Alors appelle-le ! cria Mark, le roi a vraiment besoin de soins.
 D’accord , d’accord je l’appelle.

Le gnome appela le roi des Rebelles et lui demanda de venir, car il y avait des intrus. Le roi vint alors, et donna l’ordre d’ouvrir la porte au groupe. Quand ils furent rentrés, ils allèrent voir le médecin, et y laissèrent le roi. Pendant ce temps, ils constatèrent que la ville était constituée de grandes machines, dont on ne connaissait pas l’utilité. Tom dit alors :
 Quelle ville surprenante !
 C’est Carnesîr, la ville des gnomes, expliqua Mark.
 Je comprends mieux pourquoi ces machines sont là, les gnomes sont de grands ingénieurs, comprit Tom.
 Allons voir le roi, proposa Loki.
 Pour quoi faire ? demanda Nina.
 Il pourra peut-être nous aider, répliqua Loki.
 Loki a raison, nous avons un but énorme à atteindre, et on l’atteindra, allons voir le roi.
 Le roi de cette ville est intelligent, il aura déjà préparé son armée pour la bataille, il ne nous attendait sûrement pas, dit une voix derrière eux, que tout le monde reconnut.

Quand la troupe se retourna, ils virent que Tulear se tenait debout derrière eux, ils furent tous contents de le voir, et coururent vers lui :
 Comment t’en es-tu sorti le vieux ? demanda Mark.
 Un sort de surpuissant, on l’appelle « l’ère ancienne » un sort qui envoie dans un autre espace-temps de ce monde, je l’ai envoyé dans la première ère, et contre les dragons, ces bêtes ne sont rien, expliqua Tulear. Bien, alors, allons voir le roi.
 On te suit, nous on ne connait pas le chemin.
_D’accord, alors tous derrière moi, dit Tulear
_Comment connaissez-vous le chemin, c’est une ville secrète que seul le roi Erasmus connait, demanda Tom
 J’ai voyagé depuis mon évasion, expliqua Tulear.

Et ils partirent tous ensemble en direction d’un Grand Palais. Arrivés à l’entrée ils se présentèrent, et les gardes ouvrirent la porte, ils rentrèrent dans le palais et furent accueillis par le roi en personne.
Ils parlèrent ensemble, en se rappelant pourquoi ils étaient là :
 Vous voulez faire la Grande Guerre ? Avec nous ? s’adressa le roi aux trois jeunes et à Tulear.
 Oui, nous voulons faire cette guerre à vos côtés, affirma Tom.
 Il faut arrêter le massacre le plus vite possible, expliqua Nina.
 Disons, dans une semaine ça vous convient ? proposa le roi.
 Une semaine, mais comment vous allez rassembler les troupes et convaincre les armées de se ranger à nos côtés ? demanda Ydrill.
 Ils sont déjà prêts, nous ne vous avons pas attendus pour cette guerre.
 Je vous avais dit qu’il était intelligent, une semaine, c’est parfait.
 Bien alors je vous attendrai là-bas.

La Grande Guerre

Tom et ses trois compagnons étaient en tête, ils marchaient depuis cinq jours devant une armée de dix-mille hommes. Arrivés aux frontières des Terres Chaotiques, Tom fut dégoûté par la laideur du paysage, mais ils continuaient d’avancer vers un Gros Rocher. Ils furent stoppés net quand ils virent quatre Trolls des Cavernes hurler dans leur direction.
 Comment savent-ils qu’on est là ! cria Tulear.
 C ’est vraiment pas bon ! hurla Ydrill. Courrez !

Ils se mirent à courir mais furent rattrapés en moins d’une demi-minute, à ce moment-là, quand ils crurent qu’ils allaient mourir, ils entendirent un long cri, suivi d’un autre, puis encore d’un autre. Ils ne tardèrent pas à voir arriver une meute de Dragons. Les Trolls commencèrent à courir comme pour fuir, mais furent déchiquetés en moins de cinq minutes par ces bêtes féroces, souverains de la première ère. A ce moment-là, des armées entières de Forces Maléfique foncèrent dans leur direction. Mais les rebelles arrivaient à leur niveau, avec leurs Géants, des hommes, grands comme des Trolls, et des dragons, enragés. Toutes sortes de bêtes s’entrechoquaient, mais la supériorité appartenait aux Rebelles, car ils avaient plusieurs bêtes féroces, fonçant, que rien ne semblait pouvoir arrêter. A ce moment-là, on vit Astaroth, armé de deux hallebardes ornées de motifs rouges, il cria une phrase :
 Vous allez tous mourir ! On ne se rebelle pas contre moi ! cria-t-il, et il prononça une phrase que reconnut Tulear.
 Non ! hurla-t-il, arrête !
 Qu’est ce qui se passe, demanda Nina inquiète.
 Couchez-vous, tous ! cria Tulear.
Ils se couchèrent tous, et à ce moment-là, une onde géante balaya alliés et ennemis, tous furent massacrés par cet amas de puissance. Tom ouvrit les yeux, il ne pouvait plus se lever et souffrait des jambes. Astaroth s’approchait de lui, Tom prit alors son épée, et quand Astaroth l’eut rejoint, Tom lui trancha les jambes, et, une fois au sol, lui planta son épée dans le corps à plusieurs reprises. Puis il s’évanouit. Il fut réveillé plus tard par Tulear, aux côtés de Nina et Ydrill, personne d’autre n’avait survécu, et la troisième ère était terminée.

Arnaud, Romain, Anthony et Martin.