Les nouvelles de la troisième 6 !! Venez les découvrir !

(actualisé le ) par O. Desjours

Voici les nouvelles écrites par les troisièmes 6 ! A découvrir sans tarder.

Rencontre virtuelle

Thomas, âgé de vingt-cinq ans, était plongé dans la folie des jeux vidéo en ligne. Il était inscrit à plus d’une quinzaine de jeux. Parmi eux, sa préférence allait à « World of Worcraft », il contrôlait un personnage et le faisait évoluer dans un univers fantastique. Trolls, elfes et gnomes se combattaient pour le bien ou pour le mal.

Cette passion pour les jeux vidéo remontait à l’époque de ses cinq ans, lorsque son père ramena d’un voyage au Japon un système de jeux révolutionnaire et encore inconnu en Europe : la play. Cette console permettait au personnage du jeu d’évoluer dans des univers en seize couleurs et en deux dimensions. Ce fut un déclic pour Thomas.

A partir de ce jour, il ne quitta plus cet univers virtuel, quittant petit à petit la réalité pour s’enfoncer chaque jour d’avantage dans ce monde virtuel. Son père l’encourageait dans cette voie, tandis que sa mère, de plus en plus inquiète, luttait pour l’éloigner de sa passion. Ce désaccord sema la discorde, entre les deux parents, jusqu’au moment de leur rupture. La garde fut attribuée au père, car la mère, exaspérée par l’attitude de son fils, renonça à l’éduquer. L’enfance, puis l’adolescence de Thomas, furent marquées par une scolarité médiocre et une passion toujours plus grande pour les jeux vidéo.

C’est pourquoi à vingt-cinq ans Thomas était toujours à la recherche d’un emploi. Il n’avait aucun loisir, aucune activité sportive. Nuit et jour, il avait les yeux fixés sur son écran, et la manette à la main.

Dans « World of Worcraft », il existait des associations de joueurs. Les membres ne se connaissaient pas toujours, ils se parlaient, échangeaient des idées sans savoir qui était de l’autre côté de l’écran. C’est de cette façon que Thomas « Samoth785 », fit la connaissance d’une certaine « Gabi78 ». C’était une joueuse encore débutante qui ne maîtrisait pas bien les principes fondamentaux du jeu. Devant son désespoir, Thomas la prit sous son aile.

Au fil du temps, leur relation évolua. Ils discutaient régulièrement sur la plateforme. A chacune de leurs rencontres virtuelles, leur amitié grandissait. Ils ne pouvaient plus se passer l’un de l’autre. Le jeu n’était plus suffisant pour Thomas. Pour la première fois depuis des années, il avait envie de sortir de son rôle et de ce monde virtuel. « Gabi » lui manquait quand elle n’était pas connectée. Thomas avait envie de rencontrer « Gabi » dans la réalité. Il se sentait redevenir un être humain, et non plus un monstre assoiffé de jeux vidéo.

Progressivement, Gabi l’incitait à ouvrir les yeux sur le monde. Un jour, il se lança, il lui proposa un rendez-vous. Elle accepta, elle avait aussi très envie de le connaître en dehors du monde virtuel. Ils choisirent de se retrouver le lendemain dans un café proche de chez Thomas. Le jour « J » arriva, Thomas se sentait fébrile en ouvrant la porte du café. Son regard parcourut l’ensemble de la salle. Où était « Gabi » ? A quoi ressemblait-elle ? Il l’ignorait. Il hésita longtemps devant l’entrer de la porte. La peur grandissait. Il passa enfin le seuil, s’installa à une table et attendit. L’attente était interminable, jusqu’au moment où il sentit une présence familière. Il se retourna et interrogea la femme qui se trouvait devant lui :
« - Maman ?
 Bonsoir Samoth… »

Dylan et Alexandre.


 

 

La salle des cauchemars :

Sept heures du matin, William se réveille.

Neuf heures venaient de sonner lorsqu’une faible secousse retentit dans la classe. L’angoisse et la panique régnaient dans la salle, tout le monde voulait sortir, mais au moment d’ouvrir la porte, un énorme tremblement fit s’écrouler le plafond sur les élèves et le professeur. Ce dernier tenta d’esquiver les débris, mais sa jambe se retrouva coincée sous une lampe. Quelques minutes après cela, un monstre surgit du sol.

Alors que les élèves tentaient de s’enfuir, le professeur qui criait à l’aide fut englouti par la bête :
« - Oh non, le professeur est mort ! Comment on va faire maintenant ? s’exclama Lylia.
 Bon ne panique pas, il faut d’abord que l’on sorte d’ici. Suivez-moi ! lui répondit William.

Les élèves s’engagèrent dans les couloirs délabrés de l’établissement, pour se retrouver dans la salle de musique.
« - Qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi on s’est arrêté ici ? demanda Lylia.
 J’ai une idée, on va se servir des violons et des guitares pour assommer le monstre, s’écria William, que chacun se cache dans un coin puis je crierai pour attirer la bête. Lorsqu’elle passera la porte, on lui lancera nos instruments de musique. »

Tout le monde s’exécuta, mais le monstre ne passa pas par la porte, il émergea du sol. Plus de cinq élèves chutèrent dans l’enfer à cause de l’écartement du sol et les autres essayèrent tant bien que de mal d’échapper au monstre mais chacun mourut d’une façon différente : l’un asphyxié, un autre brûlé par la lave et les autres périssent dans des conditions des plus horribles. Seul William qui s’était réfugié dans un placard put fuir par un trou produit par le monstre. Celui-ci fut poursuivi par la bête et ne réussit pas à le devancer. Va-t-il s’en sortir, ou se fera-t-il tuer par le monstre ?

Le soleil s’était levé lorsque l’on frappa à la porte :
« - William ! Réveille toi, il faut aller à l’école ! »
William venait de faire un cauchemar terrible.


 

 

LE VIEIL HOMME

Nous sommes en janvier 2010 à New York. Dans une des plus anciennes maisons de la ville vit un vieil homme qui n’est pas sorti de chez lui depuis de très nombreuses années. Il n’avait aucune relation, plus de famille, et ne connaissait rien à la nouvelle technologie. Il vivait dans un monde à part et ne se préoccupait pas de ce qui se passait en dehors de sa maison.

Il passait ses journées devant sa vieille télévision en noir et blanc, et ne regardait que les documentaires concernant les animaux.
Un jour, il tomba sur un documentaire parlant de la découverte d’un animal qui avait été conservé dans la glace pendant des milliers d’années. Il eut alors l’idée de se congeler pour pouvoir être parfaitement conservé, être découvert et pouvoir découvrir les générations futures.

Pendant plus d’une semaine, il mangea toute la nourriture qui se trouvait chez lui, afin de vider son congélateur et de prendre des forces pour les nombreuses années qu’il passerait dans la glace.

Enfin un jour, il se décida à rentrer dans son congélateur. Il ouvrit la porte, s’engouffra à l’intérieur et s’y installa. Il referma ensuite la porte et attendit que le froid fasse effet. Il finit par s’endormir. La journée passa lentement, le vieil homme continua à dormir.

Pendant la nuit, une forte tempête se déclencha. Le gros chêne présent dans son jardin bougeait dangereusement. Une des plus grosses branches tomba sur la maison après avoir détruit un poteau électrique. Les fils électriques qui alimentaient les maisons furent coupés et il y eu une coupure de courant générale dans le quartier.

Le lendemain matin, le vieil homme se réveilla, la glace ayant fondue il crut avoir passé plusieurs années congelé. Il ouvrit la porte du congélateur. En sortant, la première chose qu’il vit fut la moitié de sa maison détruite par un arbre. Il avait passé beaucoup de temps congelé à ce qu’il voyait. Plus qu’il ne le pensait. La seconde chose qu’il vit fut les immenses buildings au dehors. Son cœur s’emballa et redevint calme.

Il sortit, la tête penchée en arrière il observait les tours gigantesques qui l’environnaient et tout ce qui se passait autour de lui. Les immenses affiches de nouvelles technologies l’émerveillèrent. Il n’avait passé qu’une nuit dans son congélateur et pensait être resté beaucoup plus longtemps.

Il passa la journée dehors, à tout observer. Quand il découvrit l’Apple Store il… fit une crise cardiaque.

Gaëlle et Léa.


 

 

Une peur inexplicable

Une ombre immense se dessina sur le sol craquelé de la forêt. Le sol trembla violemment lorsque la créature avança pesamment. La jeune fille se recroquevilla, un geste bien futile dans une telle situation. Elle releva lentement la tête mais éblouie elle ne vit pas immédiatement ce qui se dressait face à elle. Elle cligna des yeux précipitamment, espérant ainsi voir plus nettement ce qui l’entourait.

Son cœur s’accéléra soudainement à la vue de ce qui se tenait devant elle. Sa respiration au contraire se bloqua brusquement. Les lueurs rouges s’avérèrent être deux yeux flamboyants ornés chacun d’une pupille fendue. Les écailles qui recouvraient le monstre étaient d’un noir profond et scintillaient sous la lumière. Sa peau reflétait de légers reflets dorés par intermittence.

Sa queue fouettait l’air violemment et creusait de profond sillons dans le sol. Chacune de ses griffes était aussi grande que la tête de la jeune fille. Sa gueule entrouverte laissait voir une armée de crocs impressionnants, des engins de mort d’une blancheur éclatante. Un tel monstre pouvait-il exister ?

Un dragon puissant, immense et magnifique, un reptile mythique d’un noir étonnant. Elle sursauta soudainement lorsque le monstre sortit de son immobilité. Il releva la tête et agita paresseusement ses ailes, longues et fines membranes du même noir que celui de ses écailles. Il plongea son regard dans le sien. Elle était littéralement hypnotisée par les yeux du monstre mais elle n’en restait pas moins terrifiée par ce qui se tenait face à elle.

Le dragon prit une profonde inspiration et poussa un rugissement assourdissant. De longues flammes s’échappèrent de sa gueule et la jeune fille leva ses bras devant son visage dans un geste de défense désespéré. Elle resta dans cette position un long moment, attendant la brûlure du feu, mais rien ne vint. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle et eut un petit rire nerveux.

L’écran était devenu noir et les lumières s’étaient rallumées. Les gens se levaient déjà de leur siège, lui jetant au passage des regards interrogateurs. Ses bras retombèrent mollement le long se son corps et elle sentit ses joues rougir de honte. Comment avait-elle pu avoir peur ? Cela l’énervait grandement et elle attrapa son sac violemment, se dirigeant d’un pas rageur vers la sortie.

L’air frais lui fit du bien et elle s’éloigna à grands pas de ce maudit cinéma.

Flora.


 

 

Marie-Antoinette

Marie-Antoinette arrive à la fin de son somptueux voyage. Partie d’Autriche, depuis plusieurs jours, elle aperçoit du bout de son carrosse le château et le domaine de Versailles.

Cette dernière devait s’y rendre afin d’épouser le Dauphin de France. Pourquoi quittait-elle sa famille, son pays natal, son ancienne vie ? Simplement pour effectuer l’alliance entre la France et l’Autriche ? Non, car à cette époque les mariages se célébraient par obligation familiale, par intérêt et non par amour. Son valet la fit descendre et contrairement à son attente la cour ne fut pas présente pour l’accueillir. Sa venue était pourtant prévue de longue date. Marie-Antoinette en fut tout étonnée. Malgré cela, on lui prêta une chambre du château vide pour la nuit.

Le lendemain matin, elle fut présentée au baron de Montmorency, ce dernier l’attendait gaiement dans la plus grande salle du château. Une fois les dix premières minutes de la cérémonie achevées, alors qu’elle s’apprêtait à embrasser son époux, brusquement elle se réveilla en raison du bruit chaotique et des tremblements du carrosse qui roulait sur les gravillons du jardin du château de Versailles.

Marie.


 

 

La légende de Noël

La veille du réveillon de Noël, la famille Marley était en vacances dans sa maison de campagne. La tradition familiale exigeait que les hommes de la famille aillent chasser les rennes pour fêter Noël.

Le jour du réveillon, le grand-père, le père et le fils, âgé de huit ans se préparaient pour partir à la chasse ; le fils, malgré son désaccord, fut obligé de les suivre.

Pendant une heure et demie de trajet, l’enfant persista pour convaincre son père et son grand-père de ne pas tuer « les rennes du père noël », car ce dernier ne pourra pas passer. Le père, mal à l’aise face à ce sujet, essaya de le rassurer en lui disant que ce n’était pas ceux du Père Noël. Le fils n’étant pas naïf, ne crut pas son père. Pendant une demi-heure, il répéta qu’ils étaient des tueurs, et qu’ils iraient en prison. Le père étant fatigué d’entendre son fils l’accuser, lui avoua que le Père Noël n’existait pas et que ce n’était qu’une pure légende. Le petit, choqué, se mit à pleurer, ce n’est pas le fait que son père lui ait dit que le Père Noël n’existait pas, mais que son père lui mente. Il ne le crut toujours pas. Il y eut un grand silence jusqu’à la fin du chemin.

A leur arrivée, le père, son fusil à la main, se mit à la recherche d’un renne. Son fils le suivait, afin de le surveiller, sachant qu’il n’avait pas encore l’âge de tirer. D’un coup, un renne surgit de la forêt, le père se mit en place. Le fils affolé se précipita devant son père pour l’empêcher de commettre un crime. Son père lui, énervé et perturbé, lui cria une nouvelle fois que ce n’était pas les rennes du Père Noël car il n’existait pas. Le fils, autant contrarié que le père, lui rétorqua que le Père Noël existait et qu’il ne fallait pas dire le contraire sinon il ne lui ramènerait pas de cadeaux. Son père lui répliqua de le laisser tirer et le bouscula.

Soudain, un homme sortit de nulle part. L’enfant se mit à sourire, le père était effrayé de voir quelque chose qui volait atterrir à côté d’eux. Qu’est ce que s’est ? Qui est-ce ? L’homme se présenta ; « Je suis le Père Noël. » 

Pauline et Sophie.


 

 

Le suicidaire

C’est l’histoire d’un homme comme les autres, nommé Alain Vincible, Alain pour les intimes. Cet homme avait à six ans, perdu tous les membres de sa famille, lors d’un crash d’avion, Lui seul s’en était sorti sans aucune égratignure, il n’eut qu’une petite cicatrice sur le front mais je ne vous raconterai pas pourquoi, ceci étant une autre histoire…Ce petit Alain entama une longue et sévère dépression suivie de plusieurs tentatives de suicides, mais sans succès, la vie ne semblait pas vouloir laisser partir Alain, c’était un signe ! …

Deux ans plus tard, un beau matin d’été, Alain, après sa tentative de suicide quotidienne, essuya son sang repandu dans la pièce ou il se trouvait et alla acheter une bière et un billet de loterie au bistro du coin, comme il le faisait tous les matins depuis deux ans. Alain rentra alors chez lui pour manger une dinde fourrée au poison qu’il avait préparée au préalable avant de sortir.
Alain alluma alors sa télé et s’assit à sa table avec son ticket de loterie comme il faisait là aussi tous les jours. Alain soupira, il prit sa fourchette et gratta son ticket sans faire vraiment attention au résultat, mais quand le tirage arriva, il regarda ; Alain n’en croyait pas ces yeux, il venait de gagner la super cagnotte de quarante millions d’euros !

Alain commença alors une nouvelle vie, une vie bien différente de l’ancienne, une vie pleine d’argent, de joie et de bonheur, Alain s’acheta une voiture de luxe, une maison de ville, une autre de vacances et une de campagne toutes plus belles les unes que les autres. Alain finit aussi par trouver une fiancée, une jeune étudiante, avec qui il fit deux beaux enfants ; Scott et Laura. Sa vie était parfaite, plus aucune envie de se suicider, il n’y pensait même plus ; la preuve...

Un jour où Alain se rendait au travail, il vit un homme tentant de se suicider en sortant sur une voie de train, Alain l’en empêcha ! Il alla ensuite chercher sa fille à l’école, la joie au cœur. Il prit un raccourci, une rue en travaux, car il n’était pas en avance, il vit une grue, qui portait une poutre de fer et d’un coup, Alain vit la poutre tomber. Manque de chance, cette fois, Alain était en dessous. Alain mourut et c’était alors à sa famille de vivre ce qu’il avait vécu.

Sa famille se trouva alors comme il avait été toute sa vie : pauvres et seuls, car Alain avait, dans son testament, mis comme légataire universel une association qu’il avait créée lui-même le jour où il avait gagné au loto. Une association contre le suicide.

Rémi et Yohann.

 

 

 

Unis pour toujours

Ce fut un jour comme les autres au parlement de la Maison Banche où une discussion s’engageait entres les différents présidents de chaque pays du monde sur un sujet très important, un moyen de résoudre la crise concernant le surplus de population sur Terre. Le président annonça : « Messieurs nous devons trouver une solution au plus vite, la planète ne peut plus accueillir de nouveaux-nés, nous risquons de briser la Terre en deux avec le surpoids de la population. »

Durant des semaines, alors que l’état de la Terre se détériorait, une proposition fut donnée au gouvernement, d’un extrême sexisme, mais qui pourrait sauver la Terre. Il s’agissait de se débarrasser des femmes en les expulsant sur une autre planète semblable à la Terre à l’aide de différents téléporteurs implantés dans des cabines d’essayage durant d’énormes soldes. Le sujet fut discuté entre chaque membre du gouvernement et fut accepté.

Un membre du gouvernement s’écria même : « C’est une excellente idée, le pouvoir d’achat est trop élevé par rapport à l’économie du monde à cause des conditions physiques des femmes au travail et de leurs congés maternités. » Chaque membre du parlement fut satisfait par cette idée mais un problème apparut, il fallait que ce sujet reste confidentiel pour éviter une rébellion des femmes ou une fuite dans la presse. Quelques mois plus tard la résolution fut prise et prête à être appliquée pour se débarrasser des femmes.

Des soldes furent lancées dans le monde entier pour jouer le rôle de piège pour femmes. Lorsqu’elles entreraient dans une cabine d’essayage elles seraient directement téléportées sur une autre Terre. Le plan marcha avec succès, en moins de vingt-quatre heures toutes les femmes de la Terre disparurent, les membres du gouvernement en furent ravis.

D’un autre côté les femmes aussi étaient heureuses, se sentaient libres de ne plus subir l’ennui de leurs maris, entre copines toute la journée, soldes et discussions à volonté ! Les années passaient tout le monde semblait être heureux jusqu’au jour où un homme annonça à la radio : « Ma femme me manque. »

Le choc se répandit et tous les hommes commençaient à déprimer, à se plaindre de leurs propres cuisines, du repassage de leurs vêtements, cette routine leur était insupportable ? Est-ce que les membres du gouvernement avaient pensé à des conséquences aussi pénibles ? Du côté des femmes aussi le manque était terrible, la brutalité affective de leurs maris leur était indispensable. Les femmes furent ramenées sur Terre et tant pis pour la santé de la planète bleue. On décida que quitte à en finir avec l’humanité, autant finir unis.


 

 

Le collège des éléphants.

Bonjour, moi c’est Lauma. Mes parents ont déménagé sur la planète Mars dans une ville prénommé « Trompe ». Je vais donc effectuer ma rentrée dans un nouveau collège, appelé CDE, je ne sais pas ce que signifie ces initiales, mais je suis impatiente d’y aller.

Ça y est, le réveil sonne, il est sept heures du matin, c’est le grand jour. Je vais enfin découvrir mon nouveau collège. Maman m’accompagne. Je découvre enfin cet immense bâtiment, une dame me fait signe de venir vers elle. Elle me donne mon emploi du temps, et je constate avec surprise des matières dont je n’ai jamais entendu parler telles que « Blavophuge » et « Daigjntiu » je ne comprends rien. Le début des cours sonne, je fais un pas dans l’établissement lorsque je ressens un terrible tremblement.

Et là je vois une dizaine d’éléphants roses avec des petites fleurs arc-en-ciel, ils étaient tellement mignons, mais j’ai tout de même la peur de ma vie lorsqu’un éléphant vient me parler et me dit « bienvenue ». Je me serais crue dans un rêve. Je me dis que je vais me réveiller, que ce n’est qu’un mauvais cauchemar. Je reste les yeux fermés en me disant « réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi », j’ouvre les yeux me je constate avec regret que je n’ai pas bougé et que tout un groupe d’éléphants me regarde fixement.

Je cours, dans un couloir sans fin, subitement un éléphant m’écrase. Je ressens une douleur inconcevable, mes os se broient, et j’entends un « Oupsss.. Pardon je ne t’ai pas vu ». L’éléphant continue son chemin avec une nonchalance à la limite de l’insolente, je reste seule, tous mes membres me faisant affreusement mal, je ferme mes yeux, et me laisse sombrer dans l’inconscience. La raison de ma mort : écrasée par un éléphant rose, sur la planète Mars dans la ville de Trompe

Quand tout à coup j’entends une voie stridente qui m’est familière, je referme mes yeux et lorsque je les rouvre, je vois ma prof de français qui m’appelle. Je sais alors que les éléphants et le reste ne sont qu’un rêve, je dirais même un cauchemar. Le retour à la réalité est difficile, et mon emploi du temps moins drôle. Est-ce un rêve ou la réalité ? En voyant mon professeur cette question me vient à l’esprit. Pas vous ?


 

 

Le génie Bobby Crotte

Dans une jungle exotique nommée Ananasota se trouvait une usine appartenant à un pois chiche qui s’appelait Bobby Crotte. Cette usine était une usine permettant la création d’hamsters géants qui servaient à protéger la jungle Ananasota et la famille des pois chiches. C’était Bobby Crotte qui avait inventé la machine, c’était le seul au monde à pouvoir réaliser ceci car il était doté d’une incroyable intelligence. Il se servait de cette machine en toute discrétion, personne ne connaissait l’existence de cette usine sauf toute la famille pois chiche.

Un matin, toute la famille pois chiche était réunie dans le salon car une étrange espèce avait ravagé la forêt et tous les hamsters géants avaient été tués. La famille voulait créer un super-hamster géant pour mieux les protéger.

Bobby Crotte très intéressé par cette expérience, se lança le défi de le réaliser. Il fît son prototype, prépara tous ses ustensiles pour la création.

Tout était prêt pour la réalisation, Bobby Crotte était tout excité, il sautait partout tel un savant fou. Il mit en marche la machine et commença à mettre en route la création. Trente minutes plus tard, il entendit la sonnerie d’alarme qui se déclenchait. Bobby Crotte courut comme une gazelle dans la salle d’expérimentation et poussa la porte de la machine et vit un hamster nain avec des gros yeux rouges.

Ce résultat fut très impressionnant. Bobby Crotte décida quand même de le mettre dans la foret, pour retrouver cette bête féroce qui avait ravagé la foret et tué les hamsters géants. Ce hamster nain, très petit mais très puissant fut mis dans la forêt. Les jours passaient … Et le petit hamster ne vit rien. Le cinquième jour de sa mise en position dans la foret Ananasota, le petit hamster découvrit le terrier de cette bête très étrange qui inquiétait toute la famille de Bobby Crotte. Cette bête avait été envoyée par des ennemis de la famille de Pois Chiche et elle fut tuée et massacrée. Bobby Crotte créa encore et encore plein d’hamsters géants pour protéger sa forêt qui avait été remise en ordre.

Cindy.


 

 

Les monuments inattendus.

Une équipe de quatre archéologues qui menaient des fouilles pour découvrir des monuments ensevelis creusaient. Tout à coup ils découvrirent une mine et avancèrent. Soudain il s’arrêtèrent devant une porte, ils l’étudièrent puis l’ouvrirent, mais cela les mena dans une salle lugubre. Cette salle était entourée de quatre fenêtres barricadées d’une étrange manière, impossibles à ouvrir. Ils montèrent à l’étage, car il y en avait un, en empruntant des escaliers. Partout dans ce lieu souterrain les meubles étaient détruits, il y avait des cadavres humains à la posture insolite, comment avaient-ils fait pour mourir ? Que leur était-il arrivé ?

Un des archéologues remarqua qu’une autre porte était fermée, encore une fois ils l’ouvrirent et ils découvrirent d’autres fenêtres barricadées. Les archéologues commencèrent à s’inquiéter.

Ils décidèrent de camper un moment sur ce lieu souterrain en étudiant un peu chaque jour tout ce qu’il y avait autour d’eux. Mais un jour un bruit fut entendu par l’un des archéologues, celui-ci se retourna et observa une ombre inquiétante près des fenêtres. On pouvait apercevoir un couloir derrière cette fenêtre. Cette ombre avait la taille d’un être humain.

L’archéologue prévint ses compagnons qu’un ou plusieurs êtres habitaient dans cet endroit. Morts de peur ils s’enfuirent par une autre porte. Ils s’arrêtèrent devant une boîte. Bien que terrifiés, ils l’ouvrirent. Dedans se trouvaient des armes qui venaient d’on ne sait où. Ils en prirent pour se défendre. L’ombre se rapprochait vers eux mais soudain un des archéologues dit à ses compagnons :
« Regardez à gauche, pas une mais plusieurs ombres se rapprochent vers nous. »

Ils découvrirent que toutes ces ombres étaient des zombies centaures. Avec leurs armes ils prirent comme décision d’aller les tuer donc de ne plus reculer. Un des archéologues commença à les massacrer, ses compagnons le suivirent dans son action. Un des zombies centaures arracha le bras d’un archéologue. Ses compagnons ne pouvant le soigner il mourut sur le coup.

Les zombies étant trop nombreux, ils prirent l’initiative de prendre de la dynamite et quelques grenades trouvées dans la boîte pour pouvoir leur échapper. Ils se précipitèrent vers la sortie, posèrent la dynamite et jetèrent les grenades. Ainsi l’entrée et la sortie étaient de nouveau inaccessibles. De retour à l’air libre, ils décidèrent de garder le secret de cette expédition pour la sécurité de tous.

Amine.


 

 


Une fête qui tourne au drame…

Edward et Andvie décident de partir à Olympe rien qu’eux deux. Sans prévenir leur fils, ils partent, laissant juste un mot : << Ne t’inquiète pas. Mange, travaille bien pendant notre absence et pas de bêtises ! >>

Mais leur fils a déjà fait toutes les bêtises possibles. Alors que lui reste t-il ? En moins d’un instant, l’idée d’une fête lui vient à l’esprit. Pas n’importe quelle fête… une « party », à la mode américaine. En très peu de temps, il commença les préparatifs.

Ballons, confettis et bien sûr la piscine entourée de transat et remplie de bouées. Bref on s’y croirait presque. Les invités sont arrivés en masse, ils ont, en moins d’une heure, rempli les lieux prévus, voire plus même. Tout le monde s’amuse. Le contentement du garçon est grand, il a enfin fait son grand coup !

Ce qui devait arriver, arriva ! Les parents sont là ! Depuis leur entrée dans le quartier on entend la musique. Ils se sont donc empressés de rentrer.

Mais ce que vous ne savez pas c’est que tout était prévu. Exactement, tout. Le couple n’était pas parti à Olympe mais juste à un hôtel à côté de la ville. Il voulait coincer leur fils en « flagrant délit ». Mais lui aussi avait tout prévu. La maison paraissait telle qu’elle était à leur départ. De sorte que lorsque ils sont entrés ils ont bien trouvé leur fils en flagrant délit… oui en train de travailler ses devoirs de français. Gênés, ils ont déguerpi dans leur chambre à l’étage.

Vous vous demandez : « Et la fête alors ? » Elle avait bien lieu, sous leurs pieds-mêmes ! Au sous-sol. Un sous-sol amélioré : insonorisée, avec piscine, lampe à lave géante et projecteurs. Alors c’est un bon coup ?

Melvyn.

 

 

 

Grandir.

Ils ne pensaient qu’à monter mais n’y parvenaient pas. Il fallait grimper jusqu’en haut de la mine mais quand on était des nains, ce n’était pas facile. C’est pourquoi une nuit, le plus jeune de tous les nains décida d’aller boire l’eau d’une rivière aux pouvoirs mystérieux gardée par des elfes de la forêt, afin de grandir. Il prit son paquetage et partit sans faire aucun bruit dans la nuit glaciale…

Après avoir lutté contre les intempéries pendant une nuit et un jour, il posa ses affaires par terre et plongea dans l’eau d’une petite marre. Pendant ce temps, dans la mine, les nains ne se rendirent même pas compte de l’absence d’un des leurs.

Au matin, sans y prendre garde, alors que le nain se lavait, il se fit capturer par des elfes qui l’assommèrent et l’emmenèrent dans leur cité qui longeait le fleuve. Quand il se réveilla ; il était entouré d’elfes armés jusqu’aux dents, en possession de haches et de hallebardes. Lui, seul, avec son couteau suisse, il ne pouvait rien du tout. Mais les elfes, pris de pitié, parlèrent avec lui et décidèrent de l’emmener en amont de la rivière et il se sentit grandir … En contre-partie, le nain devait creuser dans un puits de mithril pendant plus de deux mois. Il leur apprit à creuser et ils travaillèrent main dans la main pendant cette durée.

A la fin de ce délai, les elfes décidèrent malgré eux de le laisser partir. Ils firent leurs adieux. Allait-il les revoir ? Qu’allait-il leur arriver après son départ ? Après avoir marché longtemps, il vit la mine au loin. Il prit son courage à deux mains et continua à marcher malgré la fatigue.

Quand il arriva, il était épuisé mais ce ne fut pas le problème… Il leva la tête et regarda ses amis. Pourquoi étaient-ils grands et lui petit ? Après son départ, ils avaient trouvé une magicienne qui les avait nourris et logés. En échange, cette dernière les avait fait grandir. Depuis plus de deux mois, ils avaient pu creuser partout.

Mais il comprit enfin son erreur, la source qui rendait grand était en réalité une source d’intelligence et s’il avait grandi, c’était dans sa tête.